• Le 9 août

    Petit déjeuner sommaire dans la chambre de l’hôtel... puis route en taxi jusqu’à l’embarcadère. Pour les bagages des gens à pied, ils ont un système génial. Un petit train électrique tire trois ou quatre chariots à bagages. Il est arrêté devant le terminal où tu prends tes billets. Il y a des étiquettes par couleur en fonction de ton port d’arrivée que tu dois compléter de ton nom et de ta destination. Tu mets tes étiquettes sur tes bagages que tu poses dans les wagonnets. Personne ne contrôle rien... Au moment du départ, les wagonnets sont fermés, le train pénètre dans le bateau à la suite des voitures, les « portes » gigantesques » du ferry se referment derrière lui et le bateau prend la mer...

    C’est donc les mains libres (ouf... heureusement) que nous partons à l’assaut des 7 étages du navire... tout neuf (trois ans) étonnamment silencieux... Bon on n’a toujours pas compris les passages d’un pont à l’autre, voire d’un bord à l’autre... mais ça nous faisait faire un peu de gym de monter et redescendre tous ces escaliers...

    Nous quittons Prince Rupert (pas très joli je dois dire) sans de grands regrets, et faute de trouver une place confortable, sans trop de bruits de « petits indiens » décidément tous enfants rois, qui hurlent, grimpent partout etc. nous nous installons sur l’arrière du pont 6, protégés ainsi du vent... ayant ainsi l’opportunité de nous mouvoir d’un côté à l’autre du bateau lorsqu’on voit, ou que l’on nous annonce une baleine ou des orques à l’horizon...

    C’est rigolo d’entendre les gens crier d’émerveillement à la moindre boule noire qui souffle à la surface de l’eau avant de disparaître quelques secondes plus tard. A la rigueur les sauts élégants des orques pourtant gigantesques m’impressionnent bien plus... Mais nous sommes loin alors vous ne verrez rien... pas de téléobjectifs !

    Le bateau passe dans des endroits très étroits (quelques 300 à 400 m de large) on peut donc scruter les rives de chaque côté, mais en dehors de quelques cascades, nous ne verrons pas d’animaux terrestres ou d’autres points de grand intérêt.

    On croise de petits chalutiers qui tirent de tous petits bateaux derrière eux, voire deux... ou d’immenses barges remplies d’une bonne hauteur de troncs de bois géants... Quelques rares phares tous petits dans de jolies maisonnettes peintes en blanc et au toit rouge... et quelques villages indiens où très franchement t’as pas une grande envie de t’arrêter... Il fait grand beau le matin et nous ne rentrons qu’en début d’AM, pour grignoter à la cafétéria, puis lire un peu, en levant la tête de temps en temps pour admirer encore.

    En fin de journée, nous assistons à un très joli coucher de soleil complet : la mer et le ciel prennent de superbes couleurs... et le rond d’or finalement s’enfoncera dans la mer. André somnole un peu avant l’arrivée, pour moi il y a trop de bruit (un groupe d’allemands s’interpelle d’un côté à l’autre, alors je me promène sur le pont... Il ne fait pas froid...

    Nous serons parmi les premiers à sortir du bateau... Debout derrière les portes du ferry nous assistons à la manœuvre : pourvu qu’on soit bien à quai !). Mais cela ne nous servira pas à grand-chose... Il faut attendre le train des bagages qui rentré le dernier sortira le dernier... Les deux taxis qui attendaient sont déjà partis. Nous décidons de prendre la « navette ». C’est en fait un bus scolaire, piloté par un indien très sympa... Le bus est archi plein. Il fait le tour de tout : des hôtels, des B&B, voire même il t’emmène à l’adresse de tes amis que tu lui donnes, même si c’est en pleine forêt : il cherche avec toi, et tout le monde patiente, attendant son tour ! Et devinez quels seront les derniers ? Gagné ! Nous !.

    Le motel est complètement excentré... on ne comprend pas un mot de ce que nous dit le mec du comptoir (Pas de breakfast avant 10 h ??? Bizarre, non ?) Et ce n’est qu’au réveil qu’André traversé par un éclair de génie me dira : « meuh non, en fait il a dû vouloir nous dire qu’ils ne servaient que jusqu’à 10 h les petits déjeuners ! », ce qui était le cas. Heureusement une vieille dame très âgée faisait le service du matin, c’était une québécoise qu’on avait aussi un peu de mal à comprendre, mais qui nous a quand même servi d’interprète avec l’hôtel auquel nous étions décidément complètement hermétique... Fatigue sans doute (lol !)


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