• Le 20 juillet

    Il ferait presque froid (20 °) et il y a un méchant vent ce matin... Ils ont tous leur polaire, nous on revit !

    Route des montagnes un petit peu pour rejoindre la Malbaie et route du fleuve ensuite jusqu’à ce qu’on prenne un traversier gigantesque (nous étions à côté d’un truck énorme à trois remorques) et toujours gratuit pour atteindre TADOUSSAC... sous de grosses averses. Nous attendons une accalmie dans la voiture, après avoir confirmé notre passage au grand traversier de demain (payant celui-là !). L’hôtel  de la GALOUINE est situé au-dessus d’un restaurant (gare !) et notre chambre est dans le grenier, accessible par une volée d’escaliers extérieurs en bois mouillé et glissant...  Notre chambre minuscule n’a pas de téléphone, ni de télé (pas trop grave) et notre salle de bain privée (ouafff) est à l’étage en dessous... il faudra en pleine nuit si pipi nécessaire, se rhabiller et descendre une sorte d’échelle de meunier... Cela promet... D’autant que le traversier se prend à 100 km de là à 9 h 30 et qu’il faut se présenter 45 mn avant le départ... J’en connais des qui seront sûrement réveillés de bonne heure demain quand il va falloir l’œil torve et sans avoir bu la moindre tasse de café, redescendre tous nos bagages qu’on nous a déconseillé de laisser dans la voiture ! Pourvu surtout qu’on ne se casse pas la gueule !

    Là c’est le déluge et je crois bien que la foudre est tombée sur l’église juste en face... André en profite pour dormir et prendre un peu d’avance sur la nuit  qui va être courte. J’ai une pensée émue pour tous les touristes qui ont pris une réservation pour la « chasse » à la baleine, qui en canot pneumatique, qui en bateau et qui doivent être en plein dans l’humide là : nous à voir toutes les pubs le long de la route, on a perdu toute envie de s’inscrire : quel nez !

    Quelques rares photos (il pleut depuis 13 h !) mais un petit tour de rue quand même vers 19 h, la pluie ayant cessé. Au détour de la route, vers le port, grosse surprise : une brume barrait la moitié dudit port, nous cachant tous les navires... La nuit commençant à tomber cela avait un petit air de meurtre et d'Agatha Christie... On a trouvé un bar avec une enseigne peu commune (voir les photos ), et on a fini dans un pub, ravis car persuadés qu'on allait avoir des musiciens, contrebasse, violon et guitares, micro et ampli... tout semblait nous attendre : ben non, raté cela venait juste de finir ! C'est couche-tôt le canadien... Tant pis on a grignoté une pizza hyper épicée, bu notre pinte de blanche et on est rentré dans notre "masure" !



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