• Le 14 juillet  

    Lever matinal car c’est Le jour où l’on quitte MONTREAL et il faut refaire les valises et aller chercher la voiture de location. Quelques problèmes chez le loueur qui tente de nous filer une voiture de catégorie inférieure : il ne sait pas à qui il a affaire ! Nous avons finalement gain de cause et j’ai honte de vous l’écrire, mais les écolos villettois roulent depuis ce matin dans un 4x4 de ville (lol !) qu’ils se sont finalement accordés à nous filer en remplacement du modèle que nous avions choisi et qu’ils n’avaient pas !

    On s’amuse à déchiffrer tous les panneaux qu’on ne connait pas et j’ai découvert avec stupéfaction que les carrefours avaient 4 panneaux stop !!! C’est le premier arrivé au carrefour qui passe, et tout le monde respecte la règle ! Ils sont rigolos ces canadiens ! mais ô combien serviables et sympathiques : ce soir à l’arrivée à l’auberge du Bôme à GRANDES PILES, qui est tenue par un français et une italienne, nous avons eu droit en l’honneur du 14 juillet à l’apéritif gratuit servi à tous les pensionnaires sur la terrasse et dans une ambiance, je ne vous dis que cela !

    Pas grand-chose d’autres à vous dire, car nous avons beaucoup attendu la voiture, ensuite roulé pas mal… Ah si, nous avons visité à TROIS RIVIERES un centre d’explications sur le bardage du bois : la drave sur les rivières BOREALIS – Centre d'histoire de l'industrie papetière : ils coupaient les épinettes noires en pitounes, déposées l’hiver sur les rivières gelées,  et au moment du dégel risquaient leur vie en courant sur les troncs mouillés qui tournaient sous leurs pas, ou devaient allumer une mèche de dynamite pour libérer des tas enchevêtrés (2 minutes pour t’éloigner sur les troncs toujours humides et flottant sur l’eau, essayez pour voir !) afin qu’ils arrivent à l’usine où l’eau était filtrée et le bois broyé pour être utilisé pour la pâte à papier…  Une scénographie exceptionnelle reconstituée dans un des bâtiments de l’usine transformé en musée, un guide génial = une visite passionnante de 1 h 30 !

    C’est tout pour aujourd’hui : ah non j’oubliais de vous dire qu’on a mangé du caribou et que c’est succulent ! DD vous fait dire que la saucisse de bison était très bonne aussi !


    Le 15 juillet  

    Une nuit excellente à l’auberge du Bôme… un super petit déjeuner avec lac en décor de fond… En route pour le Parc de la Mauricie…

    Holà, STOP on n’entre pas comme cela dans un parc national au Canada : il faut payer… 7, 80 $ca par jour et par personne, ben voyons ! Et en prime on vous offre maringoins et brulots qui, dès que vous ouvrez la portière se ruent sur la bonne viande française… Bon ce ne sont que des moustiques et de sales petits insectes suceurs, mais ce n’est pas franchement attirant… Alors nous avions pris nos précautions grâce à la vie canadienne antérieure d’André et nous avions acheté le produit had hoc le matin même avant de rentrer dans le parc !

    A nouveau soleil de plomb, (j’oubliais de vous le dire) et même sous les bois, une chaleur très pénible… Tous les canadiens du coin étaient assis dans les cascades que l’on croisait, parfois même limite danger vu le débit… André est allé juste toucher l’eau car nous étions très admiratifs… car nous référant à la température de nos torrents en France, ben non parait qu’elle était chaude… Nous avons peiné à finir notre boucle. André qui tousse de pire en pire, et n’était vraiment pas en forme, a finalement renoncé à la troisième ballade que nous avions retenue et qui était notée plus difficile : j’étais soulagée ben que très embêtée qu’il ne soit pas en forme.  Bref, aujourd’hui des forêts des lacs, des forêts des lacs… à peine trois écureuils – par contre j’ai découvert le cri qu’ils sont capables de pousser pour t’engueuler : impressionnant ! – vu aussi un lapin mangeant tranquillement un bolet vu que personne ne les ramasse… Mais pas le moindre petit ours, pas le moindre orignal… pfff.  Ben puisqu'il en est ainsi, on partira demain matin comme prévu, na !



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