• Le 11 août

    Lever tardif pour nous (9 h !) malgré la cloche qui a sonné le rappel à 7 h 30. Le lodge est une sorte de club avec plein d’activités, canoë, kayak, accrobranche, etc. et tout cela selon un emploi du temps très précis qui change chaque jour... Il suffit aux adhérents de se pointer en des lieux de rencontre particuliers à l’heure dite...

    Une grande salle de bois, ornée des os d’une baleine, des étudiants qui servent, pas trop de monde vu notre horaire... le petit déjeuner est très complet et très agréable.

    André veut aller faire une balade ce qui ne me tente pas (je dormirais encore si je m’écoutais !) et on décide finalement d’aller voir les gens du parc qui lui indiqueront ce qui convient à son souhait comme sortie. On prend la voiture, mais on ne trouve en fait à l’entrée du parc que des panneaux indicateurs... André choisi un petit tour pour voir une cascade, je bouquine dans la voiture, à l’ombre des grands arbres. A son retour, il me conseille de le suivre pour faire un tout petit tour sous les frondaisons des pins... C’est irréaliste... j’en ai le vertige lorsque je lève la tête pour voir leur cime... Quelle hauteur peuvent-ils faire ? 80 à 90 m disent les panneaux... C’est un mélange de pins de Douglas et de thuyas... Les rayons du soleil qui parviennent à passer entre leurs branches donnent des reflets cuivrés à leurs troncs : c’est à couper le souffle. André, tout ragaillardi s’amuse à les franchir lorsqu’ils sont tombés à terre et joue les équilibristes sur la mousse de leur tronc à plus de 2 m de haut. Un peu plus loin, il va se caler entre deux troncs pour une « photo souvenir ». Il branche ensuite le retardateur pour qu’on ait au moins une photo ensemble...

    Nous décidons qu’il est encore temps de faire quelques kms de plus le long du lac afin de faire une autre ballade plus loin. Mais au détour d’un virage on voit sortir à 200 m en avant une grosse boule toute noire qui traverse d’un pas nonchalant la route... c’est un ours noir de belle taille... qui arrivé de l’autre côté, vérifié une patte en l’air et la tête tournée vers nous si nous avançons... André redémarre et l’ours disparaît... Toute émue j’ai raté la photo... désolée...

    Faut-il préciser qu’André pour sa seconde ballade a été très vigilant, écoutant le moindre bruit autour de lui ?

    Nous sommes de retour vers 13 h. Le restau est fermé, mais ils servent encore dans une petite salle surplombant le lac, déserte, avec une petite musique de jazz toute douce. On se prend une assiette méditerranéenne (un mélange de spécialités grecques et de pita chaude coupée en 4) à partager et un bon verre de vin rouge pour se refaire une santé... Le garçon très sympa va même jusqu’à nous préparer pour finir un quasi vrai café français... C’est le paradis !

    Dommage que quatre français malotrus pénètrent dans la salle à ce moment là et gueulent parce qu’on refuse de leur servir des frites § Y’a des fois, ou j’aimerai bien qu’on ne sache pas que je suis française moi aussi, mais c’est difficile quand André porte son tee shirt « Y’A DE QUOI ETRE VERT ».

    L’AM sera occupée à la rédaction du compte-rendu des 2 ou 3 dernier jours, au téléchargement des photos sur le micro, mais pas à vous mettre le tout en ligne car il n’y a pas ici de liaison internet. Je le ferai demain à NANAIMO. André potasse tous les guides, brochures, pour qu’on ne rate rien sur notre route à venir... Il parait qu’on ne fera que 200 km demain : YOUPEE !


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