• ILE VANCOUVER : Port Hardy du 9 au 10 août

    Le 10 août

    Nous quittons Port Hardy pour rejoindre en taxi l’aéroport où nous devons récupérer la voiture... C’est vraiment désert... rien que de tous petits avions qui se posent... Un chauffeur de taxi, en attendant le client, joue d’un curieux instrument... Tout petit, rectangulaire, un air de guitare mais un son de banjo presque... Il me permet d’attendre qu’André en ait fini avec les formalités et parte avec la dame de l’agence National (si, si j’vous jure), qui ferme boutique pour l’emmener au centre de lavage des véhicules récupérer le nôtre. Une petite Forester de SUBARU (nous ne découvrirons que le lendemain dans l’AM qu’elle a un toit ouvrant panoramique – trop marrant !).

    Route 19 direction CAMPBELL RIVER... Nous n’avons pas fait un km qu’on entend les tonitruantes sirènes d’une voiture de police qui est garée toutes lumières clignotantes à plus de 800 m devant nous. Le mec qui nous précède, se range sur le bas côté coupe son contact. Nous le doublons, sans entendre, vu le bruit, qu’une autre voiture de police est derrière nous... et qui s’excite puisqu’André continue de rouler. Ils nous doublent et nous font signe de nous arrêter... Il a fort heureusement suffit que je prenne mon air contrit et déclarant « Désolés, nous sommes français... » pour que le flic descendu de sa voiture se mette à sourire et à nous déclarer : « Ok mais dès que vous entendez ou voyez une voiture de police, il vous faut vous garer, mettre votre warning, couper le contact et attendre nos directives. Puis-je compter sur vous ? » Vous pouvez m’sieu l’agent, on ne le refera plus... Mais rétrospectivement, on l’a échappé belle, tu parles d’un démarrage de notre circuit routier sur l’île de Vancouver !

    La route est bordée de forêts gigantesques, ponctuellement en cours de coupe et des troncs de plus de 60 m de long circulent sur des camions qui roulent à tombeau ouvert, t’obligeant presque à dépasser la vitesse limite lorsque tu les as dans le dos dans une descente vertigineuse et droite, comme seuls les canadiens savent en faire...  Sur le bord de la route, on voit une biche morte et sanguinolente... Triste spectacle... Du coup on ralenti encore un peu... On s’arrête 10 mn à Port Mac Neil, pour admirer les bateaux de pêche... et le port au complet, prendre un peu de doc au Visitor center... et on repart.

    M’enfin, au bout de 3 h de route... les pins d’Oregon (DOUGLAS), quelques lacs, la montagne  aux sommets poudrés de neige, ça lasse... et on est crevés de par nos levers très matinaux des derniers jours et mes nombreuses quintes nocturnes. Il fait lourd... on s’endort presque et je ne peux pas conduire (prends ponctuellement de petits malaises de quelques secondes avec perte de connaissance, donc vaut mieux que je m’abstienne !) On essaye de s’arrêter sur une aire de repos sommaire (plus rien à voir avec le Québec) mais dans ce coin qui regorge d’arbres, toutes sont en plein soleil et enfermés dans la voiture, un siestou n’est pas envisageable... Enfin nous arrivons à CAMPBELL RIVER.  Il y a un centre d’activités près du port, créé par les indiens... on se ballade un peu pour admirer les totems, on se paye un vrai expresso pour se réveiller un peu et on repart pour encore une heure de route. Au début, la route serpente entre des grands arbres et de petites maisons, voire des bungalows posés là. On voit de loin un petit faon jambes écartés, juste à l’entrée d’un portail d’une maison. André ralenti, pense qu’il s’agit d’un truc en plastique que les gens on mit là pour faire « joli » et re-accélère. A ce moment là, et à toute allure, le truc en plastique déboule sous nos roues. André pile net, on se prend tous les bagages dans le dos (coffre trop petit, bagages posés sur les sièges arrières repliés...) Pas de mal, le faon a disparu entre les maisons, les bagages ont été arrêtés par le dos de nos sièges, et surtout, le mec de derrière, habitué sans doute, a freiné en nous évitant !

    Donc : se méfier des animaux en plastique en bord de route, et mieux arrimer nos bagages, ce seront les leçons du jour !

    On arrive au STRATHCONA PARK LODGE au bord du lac UPPER CAMPBELL. C’est magnifique. On est logé dans un vieux chalet de 2 étages, au rez de chaussée sur une grand terrasse en bois face au lac (où finalement tout le monde passe, discute, s’installe (grr pas moyen de se balader en petite tenue dans sa chambre malgré la température !). Il doit être 5 h, mais peu m’importe, on picore deux fruits, et je me couche pour ma première nuit de repos depuis bien longtemps... André bouquine un peu et exténué, sombre lui aussi !

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