• Le 15 août

    Finie l'île de VANCOUVER, alors nous avons été dire ADIEU à l'océan Pacifique, sous le soleil et avec en toile de fond la côte montagneuse enneigée des États Unis. Pas trop de temps à perdre, nous devons retourner à NANAIMO...pour prendre le ferry.

    Pas grand monde sur la route, on s'arrête pour une ou deux photos aux "arrêt point de vue" et nous arrivons 1 h 15 avant l'embarquement... Notre traversée de deux heures passe si vite qu'on s'est commandé un café juste au moment où nous avons compris qu'ils demandaient de regagner les voitures.... Toujours la même méthode et l'organisation : partis à l'heure, arrivés à l'heure, tout l'embarquement et le débarquement dans un calme et une rapidité époustouflante...

    Déjà du ferry, André avait été impressionné par le ville : "Viens voir, on dirait qu'on arrive à New York". Faut dire qu'après 6 semaines de verdure, de lacs et de forêts et de minuscule village, on a perdu l'habitude des grands buildings et du béton.

    On se dirige directement à l'HOLIDAY INN VANCOUVER-CENTRE, une grande tour de 16 étages

    pas du tout située dans le downtown. (grrr l'agence !!!!). A notre arrivée à 14 h, ils sont en plein exercice incendie... ça sonne, l'ascenseur est bloqué etc... épique.

    On redescend illico car nous devons traverser toute la ville pour rendre la voiture. On en profite pour faire un petit tour de ville et plus spécialement du parc magnifique du nord de VANCOUVER. En pleine ville, y'a des plages superbes, les gens se baignent, courent, jouent au ballon...

    Mais nous voici Place CANADA où nous devons déposer la voiture (dépôt en 5 mn, comme d'habitude). André est soulagé : plus de voiture à conduire, plus de risque d'accidents... Du coup il lâche la pression et je le sens très fatigué lui aussi... On se promène un peu au bord de mer, prenant des photos des immeubles qui se font la course de hauteur entre eux, et après avoir dégusté une portion de pizza on rentre à l'hôtel par le métro de la canada line. Il est 17 h, c'est l'heure de la sortie des bureaux... Il y a beaucoup de monde.

    Quelque centaines de mètres à faire et nous voila devant l'hôtel : on s'y pose pour trois jours... A bientôt !


    Le 16 août

    Un lever un peu tardif, pour une fois que « nous avons le temps », et nous partons de l’hôtel vers 10 h 30 direction la station de métro Broadway où nous reprenons la canada line jusqu’à Waterfront...  pour nous diriger vers la tour LOOK OUT, inaugurée par l’astronaute d’Apollo 11, Neil Armstrong en 1977. Un ascenseur en verre extérieur vous conduit à plus de 168,80 m de haut (c’était jusqu’en 2009, le plus haut immeuble de Vancouver). La vue y est exceptionnelle et cela vaut vraiment le coup. Dommage qu’ils ne mettent pas des repères en face des immeubles, montagnes, ponts etc. qui nous pouvons y observer... Si nous en avons le courage, nous y remonterons ce soir, pour avoir une vue de nuit, le billet est valable toute la journée. Nous avons ensuite décidé d’effectuer la visite du vieux quartier de GASTOWN, le plus ancien de Vancouver entièrement reconstruit en briques ou pierres après l’incendie de 1886, qui, en une demi-heure, avait détruit intégralement la ville construite en bois. Très sympa le quartier, après tous ces gratte-ciels on retrouve un peu de son humanité avec des maisons d’un ou deux étages... Beaucoup de boutiques de souvenirs, d’inuit art galerie (humm moi toujours fan) de bijoutiers de jade, etc. et surtout, la fameuse horloge à vapeur, trop marrante : elle siffle les heures et les quarts d’heure, alimentée par un réseau souterrain de vapeur. La foule attend ces moments, appareils photo prêts à, c’est sympa comme tout et entendre la mélodie de Westminster Abbey ici c’est aussi surprenant, non ?

    Ensuite nous avons voulu aller voir le quartier chinois, le plus ancien du Canada... il nous a fallu traverser un coin où je n’étais pas du tout rassurée de la « faune » qui trainait sur tous les trottoirs... Heureusement nous sommes tombés par hasard sur les fameux jardins chinois du Dr Sun Yat-Sen... très jolis, avec des carpes énormes qui te fonçaient dessus dès que tu t’approchais du bord du bassin.

    Nous avons ensuite convenu qu’il était temps d’aller se reposer un peu à l’hôtel mais – bêtement – je n’ai pas voulu reprendre le métro, lui préférant les bus qui au moins te permettent de « voir » les quartiers traversés... Seulement voilà : depuis que nous sommes arrivés, nous essayons vainement d’avoir un plan des transports en commun et nous n’y parvenons pas. Alors nous avons pris un d’entre eux qui semblait se diriger dans la bonne direction. Le chauffeur était complètement allumé, roulait comme un fou, a failli écraser un piéton en lui criant « excellent moyen de mourir » ( !) jusqu’à ce qu’une voiture lui fasse une méchante queue de poisson : il a pillé sec et heureusement, tout le monde se tenait bien. Nous, comme il tournait dans un sens qui ne nous arrangeait pas, on est descendu. On a voulu marcher un peu pour mieux apprécier les lieux, mais après gros hic : plus de bus... en tous cas dans les rues que nous empruntions... Tant pis... on a pu voir quelques coins très sympa de YALETOWN (la ville branchée), avant de finalement regagner une station de métro qui en deux temps et trois mouvements nous a redéposés à Broadway station où nous n’avions plus que nos 300 m à pied à finir...

    Bien contente de franchir le seuil de notre chambre et de voir mon lit qui me tendait les bras...

    Bon après un peu de repos et l'étude  approfondie des lignes de bus, il s'avère que celui qui s'arrête tout juste devant la porte de l'hôtel peut nous emmener directement à bon port. Alors l’énergie étant revenue en quantité suffisante pour retourner voir la ville de nuit, nous voilà repartis ! Las, au pied de l'ascenseur, nous avons vu le soleil disparaitre... et arrivés en haut, certes les lueurs étaient splendides mais j'ai bien vu que - quand même- André était déçu... c'est qu'il s'habitue aussi aux somptueux couchers de soleil !


    Le 17 août

    Maintenant qu’on a trouvé les bus... on ne prend plus que cela et c’est très pratique.

    Aujourd’hui au programme le Park STANLEY, et à l’intérieur l’aquarium de Vancouver. Ce parc est à juste titre la fierté de la ville : 400 hectares dominés par des cèdres rouges. Une roseraie, des lacs, un petit train, des promenades en wagon à chevaux, des pistes cyclables, des sentiers... tout cela à un petit air de Parc de la Tête d’Or mais à l’échelle canadienne quoi...

    Parmi les curiosités qu’il contient, il y a l’aquarium : à ne manquer sous aucun prétexte. On y a vu des poissons de toutes formes et couleurs, des méduses minuscules et d’autres géantes, translucides ou colorées, des serpents, des araignées (de grosses mygales devant lesquelles je suis passée bien vite), des grenouilles, des papillons géants, de beaux oiseaux avec démonstration de vol entre autre de l’aigle à tête blanche...

    Il y avait aussi un film en 4D : oui vous avez bien lu « 4 »... André se demandait ce que cela pouvait être, mais nous l’avons vite découvert... C’est super bien fait : à chaque fois qu’il y a des éclaboussures, (un dauphin qui saute par exemple), un souffle (celui de la baleine par exemple), une vibration (les coraux), une décharge électrique (du poisson du même nom), des bulles (celles dégagées par les bans de poisson) : tu te prends (dans l’ordre décrit ci-avant) une projection très légère d’eau en pleine figure, un vent puissant qui te décoiffe, ton siège vibre, on simule la décharge sur ton siège., et plein de bulles de savons envahissent la salle... et tu te fais avoir à chaque fois même quand tu le sais et que tu es sensé t’y attendre... Le film projeté est très agréable visuellement en plus. Super bien... Ensuite, dehors, on a vu évoluer des dauphins très chahuteurs, un mâle et deux femelles, joueurs, mais dans un si petit bassin... et pire encore des bélugas au nombre de quatre dans un bassin à peine plus grand... Il y avait aussi des phoques qui parlaient (si, si, quel boucan !), des loutres de mer très craquantes...

    Bref arrivés là bas à 11 h on a dû en ressortir à 15 h30 bien sonnées... Crevés car à part le film, rien pour s’asseoir, à part à la fin, dans les sous sol où l’on voit évoluer les bélugas, phoques, loutres... mais il faut avoir la chance d’avoir une place sur un des rares bancs...

    On n'a donc fait qu’un minuscule tour du parc STANLEY, à travers la roseraie et on a repris le bus un peu plus loin, au bord d’un joli petit lac.

    On est rentrés pour que je puisse faire le compte rendu du jour et essayer de réserver nos sièges dans l’avion du retour sur Londres demain soir... mais André est reparti pour photographier l’avant de tous les bus qui transportent des vélos, et surtout aller faire « un tour » dans le plus grand magasin de sport et montagne du canada « ce serait bête de ne pas y aller, il est juste dans la rue derrière... » (lol).

    Bon je vous laisse je vais refaire ma valise.

     



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