• Le 18 août

     Notre dernier matin canadien... on en profite avant de nous activer une dernière fois sur nos bagages... Dire qu’on s’est trainé tout ça pendant tout le voyage.... La prochaine fois, promis, on en prendra la moitié ! (on dit toujours ça !). On traine tellement qu’on ne descend qu’à 11 h du matin et qu’ils ne servent plus le continental breakfast. Nous voilà bons pour l’omelette au bacon et patates frites... Tant pis pour nous !

    On part à pied de l’hôtel en prenant les rues qui descendent à la mer... et on prend un sentier dans un parc, sentier qui va nous conduire à GRANVILLE ISLAND, rempli de gens de tous les âges, qui courent, font du vélo, marchent d’un bon pas ou flânent tout simplement. On est bientôt interpelés par un couple de notre âge qui a l’air de beaucoup s’inquiéter à propos d’un corbeau posé dans l’herbe en bordure de chemin, et qui – il faut bien l’admettre, fait une drôle de gueule, bec grand ouvert et cou un peu tordu... Ils sortent aussitôt leur téléphone, semblent mécontents de ne pas obtenir l’aide voulue mais qu’on leur conseille d’appeler un autre numéro... Nous ne saurons jamais ce qu’il advint de la pauvre bestiole...

    L’histoire de l’île de GRANVILLE – qui n’est en fait qu’une presqu’île : Avant l’arrivée des européens, deux bancs de sable barraient la mer, et étaient utilisés par les indiens  (SQUAMISH) pour pêcher les poissons à marée basse. Au début du 19e siècle, Vancouver s’appelait Granville et était une paisible petite ville  au milieu des forêts. La Canadian Pacific Railways d’une part, et la ruée sur l’or d’autre part ont changé les choses, sans oublier l’ouverture du Canal de Panama qui a accru le trafic maritime En 1886, le nom de la ville a été changé en VANCOUVER, les bancs de sable ont été comblés de boue, et le terrain ainsi gagné peuplé d’usines qui ont eu leur heure de gloire pendant la guerre, et on a appelé le coin Granville Island. Dans les années 1970, c’était un point noir de VANCOUVER. Aujourd’hui, les bâtiments des usines ont été conservés, repeints de couleurs vives, utilisés par des artistes, des compagnies théâtrales, des boutiques et un immense PUBLIC MARKET où l’on trouve de tout. Le jeudi, se tient aussi sur l’île un très grand marché de fermiers... qui se déroule sous les arbres et en musique...

    Vous l’aurez compris ; c’est un coin très sympathique où nous nous sommes promenés avec beaucoup de plaisir, et devinez quoi : nous sommes revenus à l’hôtel par la voie des eaux, utilisant le boat bus multicolore : vous savez, les fameux petits bateaux  qu’André ne se lassait pas de filmer...

    Coup de chance, devant l’hôtel, un vrai bus passait, portant enfin sur son capot avant des vélos : photo qu’André tentait vainement de prendre depuis notre arrivée...

    On a récupéré nos 6 bagages, j’ai appelé un taxi et nous avons gagné en un temps record l’aéroport. Une hôtesse de la British Airways nous à peine laissé descendre qu’elle nous dirigeait déjà vers le guichet d’enregistrement...  Nous avons nos billets pour Londres et celui pour Lyon dans la poche... J’ai eu le temps de vous taper mon message du jour, il est 17 h 45 et nous n’embarquons qu’à 20 h... j’appréhende, pourvu que je n’aie pas trop de quinte dans l’avion....

    Bye, c’est fini, z’allez pouvoir vivre tranquille, les chasseurs d’ours ont terminé leur périple ! Mais pour les photos du jour faudra attendre qu'on soit à Mons, le Dédé, il a mis le cable dans la valise....

    Merci de votre compagnie pendant tout le voyage et à bientôt !


    RETOUR SANS ENCOMBRE - AJOUTEZ AUX 9 H DE VOL VANCOUVER-LONDRES, les 3 h avant l'embarquement, plus les 2 h avant l'embarquement du vol LONDRES-LYON lequel durait une h et demie...., n'oubliez pas les 9 h de décalage horaire, les piétinements aux contrôles des bagages (féroces, à LONDRES... z'aurez une p'tite idée de l'état des bêtes... arrivées à 19h15 à la maison ! Mais vous remarquerez qu'imperturbable, je prends quand meme le temps de vous présenter nos dernières diapos :


    2 commentaires